À travers le monde, les cordes chantent la joie et les peines humaines, tantôt humbles au service de l’orchestre, tantôt braves, puissantes et solitaires. Le erhu est l’instrument à cordes frottées le plus ancien de Chine. Guo Gan en est incontestablement le grand  maître. Il a multiplié les collaborations dans le monde du jazz et de la musique contemporaine (Lang Lang, Didier Lockwood, Yvan Cassar, Jean François Zygel, Nguyên Lê…), sans toutefois  trahir ses racines musicales chinoises.

Quant à Dimitar Gougov, ses rencontres avec le virtuose, maître de gadulka (Bulgarie) Atanas Vultchev et le compositeur Georgi Andreev ont bouleversé profondément son approche de la musique. Ces dernières années, on le retrouve dans des formations différentes telles que Boya, le Grand Ensemble de la Méditerranée et les Violons Barbares.

Le erhu, la gadulka et le violoncelle s’accordent ensemble dans ce programme aux résonnances universelles. À travers trois solos, qui vont chercher dans les folklores de chacun la racine de ces instruments, nous les entendrons clamer leurs émotions et leur fraternité.