Lumière sur le noir ! Alain Badiou plonge dans une nuit éclatante. Il explore le pays de la « non‑couleur ». De la peur originelle et enfantine qu’il suscite, à l’humour noir en passant par la noirceur de l’encre sur le papier, le philosophe montre dans Le Noir. Éclats d’une non‑couleur (Autrement, 2016), combien l’expérience du noir est fondamentale et comment elle atteste de l’existence de la sensibilité.
Il le prouve en s’appuyant sur l’art, de Stendhal à Soulages, mais aussi sur ses expériences personnelles, découvrant dans le noir une « métaphore colorée » de la puissance de l’inconscient, une indécision entre la présence et l’absence ainsi qu’un symbole politique, faisant du noir la « non‑couleur dialectique » capable de lumière. Éblouissant.