Que signifie être étranger dans un monde commun ? L’anthropologue Michel Agier, engagé dans le monde associatif auprès des réfugiés, s’empare de cette question. Lui qui s’intéresse aux conditions et aux lieux de l’exil dans le contexte de la mondialisation a notamment signé La Condition cosmopolite. L’anthropologie à l’épreuve du piège identitaire (La Découverte, 2013), Les Migrants et nous. Comprendre Babel (CNR S éditions, 2016). Il y redéfinit la notion de migrant et s’y interroge : Comment appréhender l’avenir, mondialisé et ultra‑mobile ? Reste‑t‑il place une place pour le désir d’un monde commun ?
repères biographiques
Michel Agier est anthropologue, chercheur à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et Directeur d’Études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS). Il étudie les relations entre la mondialisation, les migrations et la formation des villes. Il mène et coordonne, depuis 2000, des recherches de terrain en Afrique, au Proche-Orient et en Europe sur les réfugiés et migrants. Il dirige depuis avril 2016 le programme « Babels – La ville comme frontière », lauréat de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR, 2016-2019).
Ouvrages récents :
2017 – Définir les réfugiés (direction, avec Anne-Virginie Madeira), PUF, La Vie des idées, 112 p.
2016 – Les migrants et nous. Comprendre Babel, Paris, CNRS éditions, 64 p.
2015 – Anthropologie de la ville, Paris, PUF, 246 p.
2014 – Un Monde de camps (direction, avec la collaboration de Clara Lecadet), Paris, La Découverte, 423 p.
2013 – La condition cosmopolite. L’anthropologie à l’épreuve du piège identitaire, Paris, La Découverte, 216 p. (Ouvrage traduit en anglais, portugais, espagnol).