Le grand-père s’appelle Hyacinthe, il est coco. La grand-mère s’appelle Rose, elle est catho. Ils n’ont en commun que la passion des fleurs et la tendresse pour leur petit-fils. Accompagné du compositeur et pianiste Antoine Salher, François Morel égrène des souvenirs qui sont un peu les siens, un peu les nôtres, avec la poésie, le regard et l’humour de l’enfant qu’il est resté, qu’il nous fait redevenir. Pour notre plus grand bonheur.
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à propos du spectacle... par François Morel
Un jour, Martin Jarrie, peintre, illustrateur m’a fait visiter son atelier. Sur les murs, étaient exposés des grands portraits de fleurs. Pour les accompagner dans un livre, j’ai écrit un texte. L’histoire d’un petit parisien venant chez ses grands parents chaque été. Le grand-père s’appelle Hyacinthe, il est coco. La grand-mère s’appelle Rose, elle est catho. Ils ne sont d’accord sur rien mais l’amour des fleurs les réunit. Je me suis souvenu, j’ai inventé, je me suis amusé. J’ai tenté d’associer chaque fleur à un souvenir d’enfance. A l’occasion de lectures publiques, j’ai remarqué que cette enfance pour partie imaginaire, trouvait des échos chez de nombreux auditeurs, surpris que leur propre histoire, un peu condensée, un peu déplacée, comme dans des rêves, puisse être racontée et même susciter un intérêt ému, réjouissant. J’ai eu envie de renouveler et d’améliorer l’expérience. J’ai demandé au musicien Antoine Sahler de s’interroger avec moi sur l’avenir des fleurs. J’ai demandé au scénographe Edouard Laug de photographier des ciels, de fixer des cieux, ceux que l’on regarde pour prévoir le temps qu’il va faire, ceux que l’on observe pour s’interroger sur notre présence terrestre. François Morel – Octobre 2012