Un programme qui réunit trois grands noms de la danse contemporaine : ceux de la plus jeune génération Rachid Ouramdane (Tout Autour) et Emmanuel Gat (Sunshine), avec celui d’une figure tutélaire, William Forsythe (One Flat Thing Reproduced), avec un point commun, celui d’aimer les danseurs auxquels ces trois œuvres font la part belle. Le Ballet de l’Opéra de Lyon, un des meilleurs au monde actuellement, fait preuve d’une maitrise exceptionnelle dans leur interprétation. La suite en bas de la page
Une compagnie de formation classique tournée vers la danse contemporaine. “Les danseurs, dans la pratique que leur apporte la diversité des styles proposés, sont, dans la compagnie, entraînés à différentes techniques. Depuis plus de vingt ans, elle s’est constitué un répertoire important (103 pièces, dont 51 créations mondiales), en faisant appel à des chorégraphes privilégiant le langage, le faisant évoluer, inventant son environnement et sa mise en espace : les “post-modern“ américains (Merce Cunningham, Trisha Brown, Lucinda Childs, Bill T. Jones, Ralph Lemon, Stephen Petronio, Susan Marshall) ou australiens (Lucy Guerin, Lee Serle), les écrivains du mouvement (Jirˇí Kylián, Mats Ek, William Forsythe, Nacho Duato, Anne Teresa De Keersmaeker, Sasha Waltz) et les explorateurs de territoires nouveaux, mêlant gestuelle et images (Philippe Decouflé, Mathilde Monnier, Benjamin Millepied, la “Next Wave“ américaine), ainsi que les représentants de la “jeune danse française“ (Jérôme Bel, Alain Buffard, Boris Charmatz, Rachid Ouramdane, Christian Rizzo) et la singulière Catherine Diverrès. Un pas vers le futur, englobant d’autres tendances ouvertes à la théâtralité, comme la relecture décapante de quelques oeuvres de référence (Cendrillon ou Coppélia vues par Maguy Marin, Roméo et Juliette par Angelin Preljocaj et Casse-Noisette par Dominique Boivin). On peut dire qu’actuellement le Ballet de l’Opéra de Lyon reflète la danse en mouvance dans le monde.” Yorgos Loukos Aller en haut de la page