À Paris, à la Belle Époque, Gigi est destinée à la vie de demi-mondaine. Ses plus grandes joies sont pourtant des plaisirs simples comme ces moments partagés avec l’élégant et riche Gaston Lachaille…
Adapté du roman de Colette, les décors sont à couper le souffle. Un hommage élégant à Paris sur des airs de « I remember it well ».
image
une française et un français à Paris
Gigi est le chant du cygne de la comédie musicale classique. Le film remporte neuf oscars lors de la cérémonie de 1959 : celui du meilleur film pour son producteur, Arthur Freed, de la mise en scène pour Vincente Minnelli, de la photographie pour Joseph Ruttenberg, des costumes pour Cecil Beaton, des décors, du scénario pour Alan Jay Lerner, de la musique pour Frederick Loewe et de sa direction pour André Previn et du montage pour Adrienne Fazan. Gigimarque néanmoins la fin d’une période puisque les films musicaux les plus important ensuite ne seront plus signés par la MGM que ce soit West side story(Robert Wise, 1961) ou My fair lady (George Cukor, 1964).
Minnelli souhaite rendre un second hommage à Paris après Un Américain à Paris(1951) et reprend Leslie Caron qui y jouait son premier rôle. Il décide d’adapter la nouvelle de Colette qui a fait l’objet d’une pièce de théâtre à Broadway. L’intrigue de Gigi telle que racontée par Colette tient en quarante pages avec pour seuls lieux les appartements de tante Alicia et madame Alvarez. Pour l’étoffer et l’aérer, Minnelli fait appel à Alan Jay Lerner. Andrée, la mère de Gigi, disparait physiquement du film. On en la verra jamais à l’écran et sera réduite a deux vocalises off avec pour tout commentaire “Elle joue les utilités à l’opéra-comique. Dans Si j’étais roi, on l’entend encore moins”.
Lire la suite sur www.cineclubdecaen.com